Les prémisses

Tout a commencé lors d’un séminaire à l’école, où la participation au concours Tous HanScène® était au cœur du projet. Cet événement, mettant en lumière les thématiques du handicap à travers des productions étudiantes, a offert un cadre idéal pour une réflexion collective. Ainsi est née l’idée de Lâcher Prise, un court-métrage inspiré d’expériences personnelles et de témoignages, avec l’ambition d’explorer visuellement l’anxiété généralisée et la difficulté à exprimer ce que l’on ressent réellement. Ce projet est né d’un besoin commun de mettre en images ce que les mots peinent parfois à traduire. Dès les premières étapes de la réalisation, le défi s’est imposé avec force. Aborder l’anxiété généralisée et sa gestion émotionnelle dans un format aussi court exigeait une grande justesse, tant dans l’écriture que dans la mise en scène.  

Une expérience intense et formatrice

Dès la pré-production, l’ampleur du travail à accomplir s’est révélée évidente. Concevoir un récit percutant, tout en respectant les contraintes techniques et logistiques, a été un exercice d’équilibre. Écriture du scénario, repérages, coordination de l’équipe… Chaque étape a permis d’affiner une méthodologie de travail et d’apprendre à mieux collaborer.

Le jour du tournage, l’émotion était palpable. Il était primordial que chaque plan reflète la sincérité du message à transmettre. Cette immersion totale a renforcé la conviction que raconter des histoires fortes et engagées est essentiel.

Un tournant vers l’avenir

Ce tournage a été un véritable déclic. Lâcher Prise a prouvé que la création est une aventure collective qui se nourrit de passion et de rigueur. Il a aussi confirmé que l’audiovisuel est un levier puissant pour transmettre des idées et impacter positivement la société.

Aujourd’hui, alors que le film prend vie à travers les écrans, cette expérience renforce plus que jamais l’envie de poursuivre dans cette voie et d’explorer de nouvelles façons de donner du sens aux images. Lâcher Prise est une étape essentielle sur un chemin encore à tracer.

Michaëla DIACO